Ces dernières semaines, nous avons examiné l’idée d’investir dans l’inconnu. Dans la première partie, j’ai parlé de l’évolution de ma propre expérience avec ce travail.
Dans la deuxième partie, j’ai abordé la question que tant de membres de la communauté me posent sur l’équilibre délicat entre l’intention et l’abandon – et la tension qui existe entre les deux.
Une fois que nous nous engageons à investir dans l’inconnu pour faire évoluer notre pratique… et que nous commençons à explorer la frontière ténue entre intention et abandon… nous entrons dans l’étape suivante de la découverte et de l’expérimentation – une étape que j’appelle « communier avec le divin ».
Pour beaucoup, cette idée est trop abstraite. Il y a de nombreuses connotations religieuses que l’on peut y rattacher – mais ce n’est pas l’intention ou le sens que nous lui attribuons dans le contexte de ce travail.
Du point de vue de la physique quantique, nous sommes 99,999 % d’informations. Nous sommes 99,999 % de néant – mais la plupart d’entre nous n’en sont pas conscients. Ainsi, dans nos méditations, lorsque nous devenons sans corps, sans personne, sans objet, sans lieu, en aucun temps… et que nous ne nous concentrons sur « rien » … nous retirons notre attention de ce très petit pourcentage du monde physique – ainsi que de notre moi physique.
Lorsque nous sommes dans ce vide – dans ce trou noir, dans cette absence, dans le champ quantique – il n’y a pas de séparation entre le soi et le non-soi. Nous sommes libérés du soi. Il s’est dissous… et nous sommes connectés à l’énergie du néant. Nous ne sommes pas simplement entourés de « rien » ; nous sommes ce rien.
Mais ce vide est chargé d’énergie et d’informations – en fait, il y a plus de choses dans ce vide que dans ce que nous appelons la « réalité ». Prenez un centimètre carré de la fréquence la plus rapide du quantum – et il comprend plus d’énergie que toute la matière de l’univers connu. C’est la quantité d’énergie qu’il y a dans ce petit espace.
Pour que la création ait lieu, il faut qu’un mouvement vibratoire soit introduit dans ce champ. Et lorsque nous y sommes connectés – lorsque nous en faisons partie – notre simple pensée produit une fréquence.
C’est ici que nous devons défier les limites de notre perception sensorielle. Nous avons tendance à percevoir la fréquence de la pensée comme une ondulation qui se déplace en vagues – comme les cercles croissants qui ondulent autour d’une pierre que nous jetons dans l’eau. C’est une image simple, mais elle est limitée au monde en trois dimensions.
Dans le monde à 5 dimensions du champ quantique, cependant, une pensée est une vibration de fréquence pure. Nous ne sommes pas la pierre, nous ne sommes pas non plus l’ondulation. Nous ne faisons qu’un avec le tout – et tout vibre en même temps… dans tout l’espace et tout le temps. Et chaque pensée – chaque signal – que nous envoyons dans le champ est une expérience avec le destin.
Beaucoup d’entre nous ont du mal à saisir cette idée, parce que nous avons été conditionnés à croire que nous ne sommes pas aussi grands, que nous ne sommes pas aussi vastes. Nous pensons que nous sommes de minuscules poissons dans l’immensité du monde, mais nous sommes en réalité une mer infinie… qui vibre et affecte tout ce qu’elle contient.
En vérité, si nous ne sommes pas notre corps physique, nous sommes simultanément tout et rien.
La distinction que nous opérons ici est celle entre la séparation et la connexion. Entre créer à partir d’un désir ou d’un manque, comme nous le faisons dans le monde 3D – et créer à partir de la source, comme nous le faisons dans le monde 5D. Ainsi, même l’idée d’« attirer quelque chose à soi » ne résume pas tout à fait la situation. Dans le champ, il n’y a pas de matérialité et il n’y a pas d’identité. Vous êtes la source.
Vous êtes la vibration. Vous êtes le mouvement. Vous affectez chaque chose – chaque atome, chaque molécule – composée d’énergie pure – tout à la fois.
Ainsi, lorsque je parle de communier avec le divin, je veux parler d’un pouvoir caché à l’intérieur de nous – car ce caractère divin intérieur est ce qui nous conduit directement à la source. Puisque le centre même de l’atome est fait d’énergie (de la singularité ou de la source), et que notre corps est constitué d’environ 10 milliards de milliards d’atomes, ce pouvoir divin de création est forcément en nous.
Et il est important de ne pas laisser les limites du langage nous barrer la voie vers l’infini qui est en nous. Je l’appelle le divin. Vous pourriez l’appeler « Dieu intérieur ». Ou peut-être « Esprit supérieur ». Ou « Soi supérieur ».
Plus que de le nommer, il est important de nous connecter à lui – et d’avoir conscience qu’il est tout autour de nous, tout le temps. Si nous baissons le volume du monde sensoriel – pas de lumière, pas d’odeur, pas de son, pas de goût, pas de toucher, pas de pulsions physiques – et que nous ne sommes connectés à rien d’extérieur, nous pouvons accéder à l’immensité de l’espace qui nous entoure… et à notre propre moi divin et éternel.
Nous dépasser – encore et encore
Pour en revenir à la pratique de l’investissement dans l’inconnu, c’est cette capacité à se connecter à notre moi divin – à se familiariser avec lui, à se lier d’amitié avec lui, à communier avec lui – qui nous guide vers ce lieu de création illimitée. Chaque fois que nous devenons sans corps, sans identité, sans matérialité, sans lieu, hors du temps… chaque fois que nous nous accordons avec le néant… chaque fois que nous établissons un contact… nous investissons dans l’inconnu.
Pour y parvenir, nous devons surmonter notre corps, notre environnement et la notion du temps. Nous devons dépasser nos douleurs, nos problèmes, nos émotions et nos habitudes. Nous devons surmonter les personnes qui font partie de nos vies, nos horaires et nos téléphones portables. Nous devons surmonter le passé – et notre attachement à un avenir prévisible.
Nous devons vraiment nous ancrer dans le moment présent – où nous ne pensons à rien d’autre qu’à l’inconnu – et concentrer notre attention et notre énergie sur lui. Et la meilleure façon de le faire est de continuer à y prêter attention. Continuer à être disponible à sa rencontre, à nous connecter à lui, à interagir avec lui, à en faire l’expérience. Continuer à lui donner vie – à travers la conscience que nous en avons.
Continuez à être des scientifiques… et à explorer la grande expérience de nos vies.
J’ai commencé cette conversation en partageant mon expérience de cette pratique et en expliquant comment mon approche a évolué. Pour l’instant, je vais vous laisser sur une pensée qui me met au défi en permanence.
Quand je contemple l’idée d’être dans le vide et de communier avec le divin, je me rappelle qu’il est conscient de chaque corps, de chaque personne, de chaque chose, de chaque endroit et de chaque instant. Et cela m’inclut.
Nous nous heurtons tous à nous-mêmes dans ce travail. Nous sommes tous tentés de nous raconter des histoires sur nos limites, de nous voir à travers la perspective étroite du monde sensoriel. Il est important de se rappeler, dans ces moments-là… qu’il y a de la divinité en chacun de nous. Personne n’est exclu. Nous sommes vraiment grands. Nous sommes vraiment illimités.
Cet article est une traduction de l’article paru le 02 décembre 2022 sur le blog de Dr Joe Dispenza. Pour lire l’article en anglais, cliquez ici.
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