Développement personnel, Méditation 5mn
le vendredi 9 septembre 2022
Sentir sa voie vers le mystique – Partie II
Dans mon dernier article, j’ai parlé de la prochaine étape de l’évolution dans le travail sur les rêves – au-delà des visions étranges, au-delà des banalités, au-delà des émotions de survie les plus fréquemment ressenties, comme la peur. J’ai partagé ma “recette pour le mystique” – être fatigué et heureux, curieux et enjoué, détendu et […]

Dans mon dernier article, j’ai parlé de la prochaine étape de l’évolution dans le travail sur les rêves – au-delà des visions étranges, au-delà des banalités, au-delà des émotions de survie les plus fréquemment ressenties, comme la peur. J’ai partagé ma “recette pour le mystique” – être fatigué et heureux, curieux et enjoué, détendu et ouvert. Lorsque nous cultivons ces états, nous trouvons un moyen de transcender ces premières expériences par des rêves lucides plus intenses et plus vivaces.

C’est alors que nous franchissons la porte de nouvelles possibilités dans le champ quantique – le royaume infini de l’inconnu.

Comme je l’ai expliqué dans la première partie, lorsque nous essayons de vivre une expérience mystique, elle nous échappe – car “essayer” implique la séparation. Au lieu de chercher à trouver notre chemin vers le mystique, nous devons sentir notre chemin vers lui. Au lieu d’attendre qu’une expérience se produise avant de ressentir la sensation associée – ce qui signifie que nous essayons de créer à partir du manque – nous devons d’abord ressentir la sensation.

Si nous y parvenons, nos expériences évolueront. Nos rencontres dans le champ seront puissantes et profondes. Elles seront égales – ou même supérieures – à l’émotion que nous apportons au processus. La simple pensée du mystique produira le sentiment de sa fréquence.

 

Se conditionner pour le mystique

Voici pourquoi. Dans le champ quantique, chaque pensée a une fréquence. Donc la pensée du mystique ne peut pas produire le sentiment de manque de l’avoir. La pensée du mystique doit produire l’émotion associée à cette fréquence – du mystique lui-même.

Donc si nous pouvons nous accorder avec les émotions élevées que nous avons cultivées, et rester avec elles, ces émotions vont nous emmener quelque part. Un endroit nouveau. Un endroit inconnu. Si nous pouvons rester éveillés juste un peu plus longtemps que d’habitude, et être curieux, ouverts et enjoués, nous serons libérés de notre attachement à tout résultat. Déjà dans un état de gratitude et d’émerveillement, nous ne serons plus préoccupés par le fait de “trouver la porte”.

Si nous pratiquons cela, encore et encore, nous nous préparerons à cette expérience mystique. Répéter la pensée et le ressenti – ou le stimulus et la réponse – est la façon dont nous conditionnons le cerveau et le corps pour qu’ils aient l’impression que l’expérience a déjà eu lieu. Et quand la porte s’ouvrira, nous serons prêts.

 

Le don de l’expérience intérieure

Dans ce travail, nous avons vu d’innombrables histoires de transformation ; des personnes qui ont vécu des expériences puissantes et des rencontres avec le mystique. Je les ai interviewés, j’ai vu leurs scanners cérébraux.

Je leur demande : ” Comment faites-vous ? ” Et elles disent, “Oh, je suis tellement reconnaissant. Je suis tellement reconnaissant de la chance que j’ai eu d’expérimenter ce moment mystique. Je me sens tellement ému devant cette merveilleuse chose qu’on appelle la vie. Je suis si profondément ému par le simple fait d’être présent ; en présence du divin.”

En d’autres termes, ils sont ouverts. Ils sont détendus. Ils sont curieux. Et, plus important encore, ils ressentent les émotions en amont de l’expérience. Ils n’attendent pas que quelque chose se passe à l’extérieur d’eux-mêmes pour vivre une profonde transformation intérieure.

Pour eux, la porte est ouverte – et ils sont prêts à faire l’expérience du cadeau que leur subconscient garde pour eux. Et le cadeau est l’expérience intérieure elle-même. Ils ne se demandent pas : “Pourquoi ça ne s’est pas encore produit ?” Ils n’abordent pas le travail à partir d’un manque – ou avec un attachement à contrôler le résultat. Ils sont dans un état de grâce, de gratitude. Dans un pur état d’abandon. Ils sont convaincus que quelque chose va se produire, mais ils ne savent pas quand ni comment.

Confiance. Aimer. Croire. Rester détendu et éveillé. Incarner la joie. Dans un sens, tous ces termes décrivent la même chose : un état d’esprit ouvert où nous n’attendons pas l’événement ; nous savons que l’événement va se produire.

 

Oublier ce que nous pensons savoir

Pour atteindre ce lieu d’abandon total, nous devons déposer tout ce que nous avons utilisé, notre vie entière, pour obtenir ce que nous voulons – afin que quelque chose de plus grand puisse se produire. Nous devons laisser faire – pour que quelque chose d’autre puisse intervenir et le faire à notre place. Ce n’est pas un processus facile. Mais il est important de prendre le temps de le faire. Nous devons continuer à nous y consacrer.

En un sens, nous devons nous débarrasser complètement de notre esprit – pour laisser la place à un autre esprit. Et les informations de cet esprit proviennent de la connexion avec le champ.

Pour franchir cette porte, nous devons cultiver un état d’exploration léger, un état où nous nous demandons s’il existe autre chose que ce que nous pensons déjà savoir. Nous sommes ouverts pour découvrir s’il y a quelque chose de nouveau à expérimenter ; une rencontre illimitée avec le mystique. Et avant de pouvoir l’expérimenter… nous devons le ressentir.

Si vous avez manqué le premier article de Dr Joe dans cette série, vous pouvez le trouver ici : sentir sa voie vers le mystique – Partie I.

Joe Dispenza
Auteur, chercheur, conférencier et consultant en entreprise, il utilise ces connaissances pour aider les gens à transformer leur vie.

Auteur, chercheur, conférencier et consultant en entreprise, il utilise ces connaissances pour aider les gens à transformer leur vie.

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