Notre équipe de recherche a analysé les données préliminaires d’une expérience intéressante menée l’année dernière. Bien que les résultats ne soient pas encore concluants, j’aimerais vous parler de ce que nous avons appris jusqu’à présent et explorer avec vous certaines implications et possibilités.

Certains d’entre vous se souviennent peut-être d’une découverte passionnante que nous avons faite au début de l’année dernière concernant une protéine que nous avons isolée dans le plasma du sang de méditants avancés – appelée SERPINA5 – qui empêche un pseudovirus du SRAS-CoV-2 contenant la protéine Spike de pénétrer dans la cellule.

Dans le cadre de nos études continues sur les effets de la méditation sur la biologie, notre équipe de scientifiques a voulu déterminer s’il était possible pour les participants à l’une de nos retraites avancées d’une semaine d’élever intentionnellement les niveaux de SERPINA5 grâce à leurs méditations.

Nous avons divisé 70 sujets en deux groupes, chacun recevant un ensemble de cinq protéines spécifiques sur lesquelles se concentrer. L’objectif était d’augmenter l’expression des cinq gènes pendant les méditations. Rappelons que les gènes produisent de l’ARN et que l’ARN produit des protéines. Ainsi, en demandant à nos sujets de concentrer leur intention sur l’élévation de certaines protéines, il est logique qu’ils signalent à certains gènes de fabriquer ces protéines.

Le groupe A a reçu cinq vrais gènes/protéines – dont SERPINA5 – à cibler ; le groupe B a reçu quatre faux gènes/protéines et un vrai gène/protéine : SERPINA5. Les fausses protéines ont reçu des noms qui ressemblaient beaucoup à d’autres gènes/protéines, ce qui les rendait impossibles à distinguer des vraies.

Les deux groupes ont été amenés à croire qu’ils avaient accès aux vrais gènes/protéines, et tous deux ont reçu l’instruction de ne pas étudier ou apprendre quoi que ce soit sur ces cibles au-delà de l’information qui leur a été donnée. Il leur a été demandé d’avoir simplement l’intention claire d’élever les cinq gènes/protéines à certains moments de la semaine de méditation.

Telle était la question principale de l’étude : pouvons-nous contrôler l’expression des gènes uniquement par l’intention et la concentration ?

Observations, interrogations et hypothèses

Bien que notre analyse des données n’en soit qu’à ses débuts, nous avons découvert certains résultats qui nous amènent à nous poser des questions et à envisager des possibilités intéressantes.

Je commencerai peut-être par le résultat le plus frappant. Sur les 29 méditants (sur 35 à l’origine) du groupe A qui ont terminé l’étude, 100 % d’entre eux présentaient des expressions élevées de SERPINA5 – l’effet de groupe étant statistiquement significatif après une semaine de méditation. Parmi les méditants de ce groupe, 28 sur 29 avaient des niveaux de SERPINA5 beaucoup plus élevés, tandis que les niveaux d’une personne sont restés à peu près les mêmes.

D’un point de vue statistique, c’est presque du jamais vu. Cent pour cent des praticiens semblent avoir influencé leur taux de SERPINA5 – par la seule méditation. J’y reviendrai dans un instant.

Ensuite, un résultat quelque peu surprenant, à première vue : ce qui s’est passé avec le groupe B. Sur les 27 personnes (sur 35 à l’origine) de ce groupe qui ont terminé l’étude, 70 % (19/27) ont constaté une diminution de l’expression de SERPINA5 – malgré leur intention de l’élever tout au long de la semaine.

Étant donné que la majorité des gènes/protéines qu’on leur a demandé d’augmenter n’existent pas – et surtout, n’existent pas dans le corps humain – nous ne nous attendions pas à les voir apparaître comme par magie. Mais le fait que les niveaux de SERPINA5 du groupe B aient chuté est très intéressant.

Que nous disent ces résultats ? Que suggèrent-ils exactement ?

Bien que nous soyons encore en train d’analyser les données, une hypothèse semble se dégager, à savoir l’importance d’une intention « imperturbable ». Pour ceux d’entre vous qui connaissent la Formule, mon cours en ligne, il s’agit également d’une intention claire.

Dans le cas du groupe B, qu’est-ce qui aurait pu perturber leur intention d’élever l’expression de SERPINA5 ? Est-ce parce que nous avons inclus quatre fausses protéines ? En d’autres termes, leur système nerveux autonome a-t-il en quelque sorte « su » que les données étaient corrompues – puisque les protéines étaient regroupées et non séparées – et, par conséquent, a-t-il rejeté la commande dans son intégralité ?

La « pharmacie intérieure » – c’est-à-dire notre capacité innée à fabriquer n’importe quel produit chimique biologique sans substances exogènes – est-elle si sage qu’elle sait quand quelque chose est ou n’est pas réel… et réagit en conséquence ? Puisque la « commande » du cerveau incluait des protéines qui n’existent pas – et que SERPINA5 faisait partie de cette commande – l’intelligence innée du corps savait-elle que tout le processus était une imposture ?

Il faudra attendre une analyse plus poussée des données pour mieux comprendre ces résultats.

Revenons maintenant aux résultats du groupe A. En partant de l’idée qu’un apport authentique est essentiel pour obtenir le résultat escompté, réfléchissons aux implications de cette statistique étonnante – 100 % de réussite dans l’augmentation de l’expression de SERPINA5 sans que les sujets ne sachent consciemment quoi que ce soit à propos de la molécule.

Considérons également ceci. Hormis les informations de base données à chacun des méditants (le nom et la structure des cinq gènes/protéines de leur série), ils n’avaient aucune autre notion des gènes ou de leur importance. Les deux groupes pensaient que leur ensemble de cinq gènes/protéines était réel, mais seul le groupe ayant les vrais gènes/protéines a montré une expression élevée de SERPINA5 – le gène que nous voulions cibler.

D’une manière ou d’une autre, le subconscient savait que l’ensemble des données était valide… et le système nerveux autonome a reçu le message… et le corps a répondu à l’esprit en conséquence.

La pharmacie intérieure a reconnu et répondu à une intention claire et véridique – et a augmenté l’expression des gènes/protéines ciblés. Cela signifie que 100 % des personnes participant à l’étude, sans savoir consciemment quoi que ce soit sur ces protéines particulières (comme leur structure moléculaire ou la manière de les générer), ont tout de même produit des niveaux plus élevés de ces protéines.

Notre prochaine série d’analyses portera sur des données supplémentaires concernant les valeurs sanguines du groupe A, afin de déterminer si les niveaux des quatre autres gènes/protéines ont également augmenté.

La plus grande pharmacie est en nous

Maintenant, posez-vous la question suivante : s’il est possible – avec de l’entraînement et une intention « imperturbable » – d’augmenter l’expression d’un gène qui produit une protéine spécifique avec un taux de réussite de 100 %, qu’est-ce qu’il nous est possible de faire d’autre ?

Et si nous ciblions l’expression d’autres gènes ? D’autres substances chimiques ? D’autres protéines dans notre corps ? Les personnes déprimées pourraient-elles augmenter intentionnellement leur taux de sérotonine ? Est-il possible que des personnes souffrant de blessures musculo-squelettiques augmentent délibérément la production de collagène et d’élastine pour réparer les tissus déchirés ? Les personnes vieillissantes pourraient-elles délibérément augmenter leur taux d’hormone de croissance ?

Quelles sont les implications de la mobilisation de la sagesse infinie de notre pharmacien intérieur… et de notre potentiel illimité de guérison et de résilience dans la vie ?

Les possibilités sont infinies.

D’ici notre prochaine conversation, prenez quelques instants pour méditer et vous rappeler à quel point vous êtes puissant. Votre esprit influence votre corps.

Cet article est une traduction de l’article paru le 28 février 2023 sur le blog de Dr Joe Dispenza. Pour lire l’article en anglais, cliquez ici.

Restez à l’écoute pour en savoir plus sur ce sujet dans une prochaine session de Dr Joe Live. Pour participer à ces conversations mensuelles avec Dr Joe, visitez notre page Dr Joe Live.