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Joe Dispenza: l'intérêt de l'inconfort

L’intérêt de l’inconfort – 1ère partie

J’ai réfléchi à une question que l’on me pose souvent dans ce travail. Habituellement, c’est quelque chose comme ça:

« Si je vais mieux, pourquoi est-ce que je me sens parfois si mal ? »

Trop souvent, nous associons nos pensées sur la guérison – ou toute autre reprogrammation sur laquelle nous travaillons, comme l’abondance ou le changement de nous-même- avec l’idée que nos progrès ne se mesurent qu’en termes de confort et de légèreté.

Mais si nous voulons vraiment entrer dans la rivière du changement, cela signifie que nous devons laisser le connu derrière nous. Et qu’est-ce que le connu ? Le familier. Le prévisible. L’habituel. Le connu nous semble confortable… même s’il a été prouvé qu’il ne marche pas.

En fin de compte, donc, s’engager sur la voie du changement signifie que nous devons laisser notre ancien moi derrière nous. En changeant, nous nous débarrassons continuellement de certaines couches – pensées, sentiments et comportements qui ne nous servent plus. C’est une mort biologique – la mort de notre ancienne personnalité. Et cela ne peut être décrit que comme inconfortable.

Voici donc la version courte de la réponse que je donne à tous ceux qui me demandent quelle est la place de l’inconfort dans leur pratique : il se peut que nous éprouvions ce mal-être un certain temps.

Et il y a des couches et des profondeurs dans dans ce ‘mal-être’ – et comment nous sommes censés y répondre.

 

L’inconfort de la survie

Parfois, nous sommes confrontés à l’inconfort de vivre dans le stress et la survie. Quelque chose nous met en alerte : notre enfant est malade et a une grosse fièvre. Notre conjoint a perdu son emploi, et notre famille ne roule pas sur l’or. Des inondations menacent l’endroit ou nous vivons.

Dans ces moments-là, nous sommes en mode de réponse de « combat, fuite ou figement ». Nous devons nous focaliser, nous concentrer et utiliser nos instincts de survie préprogrammés pour nous protéger et protéger nos proches. Et, à court terme, c’est une bonne chose, car nous avons besoin de plus d’énergie pour faire face à ce qui se passe.

Un jour, une femme s’est approchée de moi lors d’une retraite Elle se sentait embarrassée par ce qui lui venait de lui arriver. Son mari était venu la voir pour une urgence professionnelle qui se trouvait être dans le domaine exact de son expertise en tant qu’avocate. Ainsi, alors que la plupart des autres participants à la retraite dormaient – reposant leur corps et leur esprit en vue de la méditation matinale du lendemain – elle était restée debout toute la nuit à écrire un courriel pour aider son mari à recevoir la meilleure aide possible pour sa situation.

Pour sa famille, c’était une question de survie. Et quand elle m’en a parlé, je l’ai rassurée : Tu as fait exactement ce que tu devais faire. Ces hormones du stress t’on tenue éveillée et alerte – car tu avais besoin d’énergie pour rester éveillée et faire tout ce qui était nécessaire. Ces substances chimiques font partie de notre biologie pour une bonne raison. Elles nous donnent l’énergie nécessaire pour « réagir » face au problème qui se présente.

Nous parlons souvent, dans ce travail, de sortir de la survie pour pouvoir créer. Mais cela ne signifie pas que l’état de survie ne peut pas nous servir – lorsque la situation l’exige. Parfois, ces états à court terme sont essentiels à notre bien-être.

C’est une sorte d’inconfort destiné à attirer notre attention. Notre rythme cardiaque et respiratoire change. Notre corps produit les hormones du stress pour mobiliser l’énergie. Tous les systèmes se mettent au service de la réponse de survie – pour que nous puissions rester en sécurité. Il y a des moments où la survie – et l’inconfort qui l’accompagne – est nécessaire.

 

Distinguer réaction et réponse

Si nous nous mettons constamment dans des états de survie et de stress dans nos vies, cela devient inadapté – ce qui conduit à la sensation désagréable d’être déséquilibré en permanence. Lorsque cela se produit, c’est un problème – et nous faisons l’expérience d’un déséquilibre qui peut conduire à une maladie physique, mentale, émotionnelle et chimique.

En devenant plus expérimentés dans ce travail et plus à l’écoute des signaux de notre corps, nous pouvons apprendre à faire la distinction entre les deux. Nous pouvons mieux comprendre quand nous réagissons par habitude – et quand nous réagissons par nécessité.

Il existe un autre type de malaise que nous apprendrons à reconnaître en approfondissant le travail. Le genre qui survient… parce que nous changeons vraiment.

Je parlerai de ce processus important et nécessaire dans la deuxième partie.

 

Cet article est une traduction de l’article paru le 31 janvier 2023 sur le blog de Dr Joe Dispenza. Pour lire l’article en anglais, cliquez ici.

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