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Je ne peux pas méditer : j’ai trop de pensées !

Contrairement à ce que nombre de personnes croient, la méditation de pleine conscience ne veut pas dire que nous n’avons pas de pensées ni forcément que nous devons être dans un état de relaxation totale. Un esprit calme et un corps détendu sont certes des effets secondaires heureux de la pratique de pleine conscience mais cette pratique consiste premièrement à simplement être pleinement présent.e à ce qui est là à chaque instant, sans vouloir que ce soit autrement, c’est à dire sans résister à ce qui est. C’est précisément cette attitude qui nous permet de mieux répondre et agir pour intervenir quand cela s’avère nécessaire.

Alors commençons la semaine avec la décision de cultiver la pleine conscience de façon  » informelle « , dans au moins une chose que nous faisons quotidiennement : par exemple, manger (au moins une bouchée d’un repas), se laver, écouter une personne qui nous parle, marcher, … ou même en faisant quelque chose que nous n’aimons pas faire mais que nous devons faire. Dès que nous remarquons que nos pensées se sont égarées, revenons simplement à ce que nous sommes en train de faire, comme si c’était quelque chose d’intéressant que nous découvrions – sans toutefois nous juger d’avoir eu des pensées vagabondes ! Que nous ayons une pratique de méditation  » formelle « , assise, ou pas, nous pouvons ainsi nous entrainer à être de plus en plus présents dans ce que nous faisons.

Une étude à l’université de Harvard aux Etats-Unis a démontré que les personnes sont globalement plus heureuses quand elles sont présentes dans ce qu’elles sont en train de faire – même si l’activité en question n’est pas quelque chose qu’elles trouvent plaisant !

Le meilleur cadeau que nous puissions faire à nous même et à l’autre est … notre présence.

Belle semaine !