La majorité d’entre nous ont la chance de pouvoir marcher et certaines personnes qui n’ont pas l’usage de leurs jambes peuvent se déplacer en fauteuil roulant. Souvent nous nous déplaçons ainsi un grand nombre de fois dans une journée.
Chaque déplacement est une occasion de ramener notre conscience à l’instant présent : marcher – et être conscient que nous marchons – ou nous déplacer autrement – et être conscient des mouvements que nous exécutons pour le faire.
C’est une occasion de devenir conscients que nos pensées sont probablement ailleurs – très certainement dans le passé ou le future – et d’éventuelles tensions dans le corps ; conscients que nous sommes là, en vie, dans ce corps qui respire et qui se déplace dans l’espace ; conscients de la terre sous nos pieds : cette terre qui nous soutient et nous nourri. Cette conscience nous inciterait probablement à ralentir, à remarquer des choses autour de nous que nous ne voyons pas d’habitude – ou à les voir autrement. Pour notre cerveau, le fait d’aller vite parce que nous sommes pressés est un signal d’inquiétude, par opposition à la quiétude : cela crée une réaction de stress en interne. Alors ralentir, c’est aussi se faire du bien.
Enfin, marcher, se déplacer, est une occasion qui se présente souvent maintes fois dans la journée pour se recentrer et être présent – et pourquoi pas pratiquer un instant de gratitude, même si ce n’est que pour le fait de pouvoir bouger, respirer, sentir.
Belle semaine !